* *

Texte à méditer :  Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt.  David Hume
* *
Figures philosophiques

Espace élèves

Fermer Cours

Fermer Méthodologie

Fermer Classes préparatoires

Espace enseignants

Fermer Sujets de dissertation et textes

Fermer Elaboration des cours

Fermer Exercices philosophiques

Fermer Auteurs et oeuvres

Fermer Méthodologie

Fermer Ressources en ligne

Fermer Agrégation interne

Hors des sentiers battus
Conscience, pensée et cerveau
  "Mais puisque toutes les facultés de l'âme dépendent tellement de la propre organisation du cerveau et de tout le corps qu'elles ne sont visiblement que cette organisation même, voilà une machine bien éclairée ! car enfin, quand l'homme seul aurait reçu en partage la Loi naturelle, en serait-il moins une machine ? Des roues, quelques ressorts de plus que dans les animaux les plus parfaits, le cerveau proportionnellement plus proche du cœur, et recevant aussi plus de sang, la même raison donnée ; que sais-je enfin ? des causes inconnues produiraient toujours cette conscience délicate, si facile à blesser, ces remords qui ne sont pas plus étrangers à la matière que la pensée, et en un mot toute la différence qu'on suppose ici. L'organisation suffirait-elle donc à tout ? oui, encore une fois ; puisque la pensée se développe visiblement avec les organes, pourquoi la matière dont ils sont faits ne serait-elle pas aussi susceptible de remords, quand une fois elle a acquis avec le temps la faculté de sentir ?
  L'âme n'est donc qu'un vain terme dont on n'a point d'idée, et dont un bon esprit ne doit se servir que pour nommer la partie qui pense en nous. Posé le moindre principe de mouvement, les corps animés auront tout ce qu'il leur faut pour se mouvoir, sentir, penser, se repentir, et se conduire, en un mot, dans le physique et dans le moral qui en dépend. […]
  En effet, si ce qui pense en mon cerveau n'est pas une partie de ce viscère, et conséquemment de tout le corps, pourquoi lorsque tranquille dans mon lit je forme le plan d'un ouvrage, ou que je poursuis un raisonnement abstrait, pourquoi mon sang s'échauffe-t-il ? pourquoi la fièvre de mon esprit passe-t-elle dans mes veines ? Demandez-le aux hommes d'imagination, aux grands poètes, à ceux qu'un sentiment bien rendu ravit, qu'un goût exquis, que les charmes de la Nature, de la vérité, ou de la vertu transportent ! Par leur enthousiasme, par ce qu'ils vous diront avoir éprouvé, vous jugerez de la cause par les effets : par cette Harmonie que Borelli[1], qu'un seul anatomiste a mieux connue que tous les Leibniziens, vous connaîtrez l'unité matérielle de l'homme."

 

Julien Offray de La Mettrie, L'Homme machine, 1747, Folio essais, 1999, p. 189-190 et p. 195-196.


[1] Giovanni-Alfonso Borelli : médecin et physicien italien (1608-1679), qui a enté d’expliquer les mouvements des membres du corps humain par les lois de la mécanique.


 

 "Je dis qu'il n'y a pas dans le cerveau un seul mouvement qui ne corresponde d'une façon claire ou obscure à un état de conscience, et qu'il n'y a pas un seul état de conscience qui ne corresponde à un mouvement cérébral.
 Et si l'on pouvait ouvrir le cerveau et suivre l'infinie délicatesse des mouvements qui s'y produisent, s'y déter­minent et s'y enchaînent, on pourrait suivre par l'envers physiologique tout le travail psychologique de nos pensées, de nos conceptions, de nos volitions ; et pourtant il y a là une singulière antinomie résolue par la vie sans que nous paraissions nous en douter.
 Oui, au moment même où je parle, mon idée par quoi est-­elle déterminée ?
 Elle est déterminée par une idée antérieure avec laquelle elle a des rapports logiques, et toutes nos idées s'enchaînent les unes aux autres selon certains rapports logiques, intelligi­bles, ou de ressemblance, ou d'opposition ou de causalité.
 En sorte que dans la trame de nos pensées, n'intervien­nent, en apparence, que des forces logiques, et que, de plus, il semble que toute l'activité présente dans mon esprit conscient soit déterminée par une idée de l'avenir.
 Si je prononce en ce moment des paroles, c'est bien parce que l'idée que j'exprime en cette minute a été logiquement amenée par une idée antérieure et par toute la suite des idées antérieures ; mais c'est aussi parce que je veux réaliser dans l'avenir que je vois devant moi, un but, une intention, une fin : c'est parce que je veux aboutir à une démonstration complète que je conduis en ce moment mes pensées dans la direction qu'elles suivent, en sorte que ma pensée présente. en même temps qu'elle est déterminée par la série de pensées antérieures, semble provoquée par une idée d'avenir.
 Au contraire, dans le développement physiologique, mécanique, des mouvements cérébraux, celui qui accom­pagne en ce moment la pensée que j'exprime n'est déterminé que par un mouvement antérieur ; en sorte, citoyens, que notre vie est à la fois physiologique et consciente, à la fois mécanique et spontanée. Dans l'enchaînement des mouve­ments cérébraux, le présent n'est déterminé que par le passé tandis que dans l'enchaînement des idées, des concept, conscients, le présent semble déterminé par l'avenir.
 On dirait donc qu'il y a contradiction entre le mode selon lequel fonctionne ma vie cérébrale et le mode selon lequel fonctionne le développement conscient de nos idées et de nos pensées.
 Et pourtant, quoiqu'il y ait antinomie apparente entre ces deux modes, entre ces deux points de vue, la synthèse est faite, la conciliation est faite, et il n'y a pas une seule de mes pensées qui ne corresponde à un mouvement cérébral comme il n'y a pas un mouvement cérébral qui ne corresponde moins à un commencement de pensée."
 
Jean Jaurès, Idéalisme et matérialisme dans la conception de l'histoire, 1894, in Rallumer tous les soleils, p. 233-234.

  

 "On dit quelquefois : « La conscience est liée chez nous à un cerveau ; donc il faut attribuer la conscience aux êtres vivants qui ont un cerveau, et la refuser aux autres. » Mais vous apercevez tout de suite le vice de cette argumentation. En raisonnant de la même manière, on dirait aussi bien : « La digestion est liée chez nous à un estomac ; donc les êtres vivants qui ont un estomac digèrent, et les autres ne digèrent pas. » Or on se tromperait gravement, car il n’est pas nécessaire d’avoir un estomac, ni même d’avoir des organes pour digérer : une amibe digère, quoiqu’elle ne soit qu’une masse protoplasmique à peine différenciée. Seulement, à mesure que le corps vivant se complique et se perfectionne, le travail se divise ; aux fonctions diverses sont affectés des organes différents ; et la faculté de digérer se localise dans l’estomac et plus généralement dans un appareil digestif qui s’en acquitte mieux, n’ayant que cela à faire. De même, la conscience est incontestablement liée au cerveau chez l’homme : mais il ne suit pas de là qu’un cerveau soit indispensable à la conscience."
 
Bergson, L'Énergie spirituelle, 1919.

  

 "La notion de cerveau et celle d'esprit ne se confondent pas plus pour nous dans le vécu actuel que pour les hommes du XVIIe siècle. L'analyse objective nous oblige à voir une illusion dans le dualisme apparent de l'être. Illusion pourtant si intimement attachée à l'être lui-même qu'il serait bien vain d'espérer jamais la dissiper dans l'appréhension immédiate de la subjectivité, ou d'apprendre à vivre affectivement, moralement, sans elle."
 
Jacques Monod, Le hasard et la nécessité, 1970, Points Seuil Essais, 1973, p. 198-199.

  
 "Voici une histoire de science-fiction discutée par des philosophes : supposons qu'un être humain (vous pouvez supposer qu'il s'agit de vous-même) a été soumis à une opération par un savant fou. Le cerveau de la personne en question (votre cerveau) a été séparé de son corps et placé dans une cuve contenant une solution nutritive qui le maintient en vie. Les terminaisons nerveuses ont été reliées à un super-ordinateur scientifique qui procure à la personne-cerveau l'illusion que tout est normal. Il semble y avoir des gens, des objets, un ciel, etc. Mais en fait tout ce que la personne (vous-même) perçoit est le résultat d'impulsions électroniques que l'ordinateur envoie aux terminaisons nerveuses. L'ordinateur est si intelligent que si la personne essaie de lever la main, l'ordinateur lui fait « voir » et « sentir » qu’elle lève la main. En plus, en modifiant le programme, le savant fou peut faire « percevoir » (halluciner) par la victime toutes les situations qu’il désire. Il peut aussi effacer le souvenir de l’opération, de sorte que la victime aura l’impression de se trouver dans sa situation normale. La victime pourrait justement avoir l’impression d’être assise en train de lire ce paragraphe qui raconte l’histoire amusante mais plutôt absurde d’un savant fou qui sépare les cerveaux des corps et qui les place dans une cuve contenant les éléments nutritifs qui les gardent en vie. Les terminaisons nerveuses sont censées être reliées à un ordinateur scientifique super-puissant qui donne à la personne-cerveau l’illusion que…
  Lorsque l’on évoque ce type de possibilité dans un cours sur la théorie de la connaissance, l’idée, bien sûr, est de soulever en des termes modernes le problème classique du scepticisme vis-à-vis du monde extérieur. (Comment savez-vous que vous ne vous trouvez pas dans cette situation ?). Mais cette histoire fournit aussi un moyen pratique de poser des questions sur les rapports entre l’esprit et le monde.
  Au lieu de ne prendre qu’un cerveau dans une cuve, nous pouvons supposer que tous les êtres humains, peut-être tous les êtres pensants, sont des cerveaux dans une cuve (ou des systèmes nerveux dans une cuve, s’il s’avère que certains êtres au système nerveux minimal sont néanmoins des « êtres pensants »). Évidemment, le savant fou devrait se trouver à l’extérieur – mais, au fait, est-ce nécessaire ? Il n’y a peut-être pas de savant fou. C’est certainement absurde, mais peut-être l’univers n’est-il qu’une machine automatique qui s’occupe d’une cuve remplie de cerveaux et de systèmes nerveux.
  Supposons à présent que la machine automatique soit programmée pour nous faire ressentir des hallucinations collectives plutôt que des hallucinations individuelles sans rapport entre elles. Ainsi, lorsque j’ai l’impression de vous parler, vous avez l’impression d’entendre mes paroles. Bien sûr, mes paroles n’atteignent pas réellement vos oreilles – parce que vous n’avez pas d’oreilles, et que je n’ai pas de bouche ou de langue. En fait, ce qui se passe lorsque je prononce des phrases, c’est que les impulsions efférentes[1] vont de mon cerveau vers l’ordinateur et celui-ci fait que j’entends ma propre voix et que je sens ma langue bouger, etc., et il fait que vous « entendez » ma voix et que vous me « voyez » parler. Dans ce cas, on peut dire qu’en un sens nous communiquons effectivement. Je ne me trompe pas sur votre existence réelle ; je me trompe seulement sur l’existence de votre corps et du « monde extérieur », à l’exclusion des cerveaux. D’une certaine manière, peu importe que le monde entier ne soit qu’hallucination collective ; après tout, vous m’entendez bel et bien parler quand je vous parle, même si le mécanisme n’est pas celui que nous croyons. (Mais dans le cas de deux amants en train de faire l’amour, l’idée qu’ils ne sont que deux cerveaux dans une cuve pourrait être inquiétante).

 
Hilary Putnam, Raison, vérité et histoire, Minuit, trad. A. Gerschenfeld, 1984, p. 15-17.

  

 "Au fil des chapitres, le lecteur se sera rendu à l'évidence que le cerveau de l'homme se compose de milliards de neurones reliés entre eux par un immense réseau de câbles et connexions, que dans ces « fils » circulent des impulsions électriques ou chimiques intégralement descriptibles en termes moléculaires ou physico-chimiques, et que tout comportement s'explique par la mobilisation interne d'un ensemble topologiquement défini[2] de cellules nerveuses. Cette dernière proposition enfin a été étendue, à titre d'hypothèse, à des processus de caractère « privé » qui ne se manifestent pas nécessairement par une conduite « ouverte » sur le monde extérieur comme les sensations ou perceptions, l'élaboration d'images de mémoire ou de concepts, l'enchaînement des objets mentaux en « pensée ».
 Bien que l'on soit encore loin de disposer de techniques qui permettent de répertorier les assemblées de neurones mises à contribution par un objet mental particulier, la caméra à positrons[3] crée déjà la possibilité de les « entrevoir » à travers la paroi du crâne.
 L'identification d'événements mentaux à des événements physiques ne se présente donc en aucun cas comme une prise de position idéologique, mais simplement comme l'hypothèse de travail la plus raisonnable et surtout la plus fructueuse. Comme l'écrivait J. S. Mill[4], « si c'est être matérialiste que de chercher les conditions matérielles des opérations mentales, toutes les théories de l'esprit doivent être matérialistes ou insuffisantes ». Et à ceux que cette hypothèse trop simple ferait hésiter, Valéry répond : « Il n'est, de forêt vierge, de buisson d'algue marine, de dédale, de labyrinthe cellulaire qui soit plus riche en connexions que le domaine de l'esprit. »
 Le moment historique que nous traversons rappelle celui où s'est trouvée la biologie avant la dernière guerre mondiale. Ies doctrines vitalistes avaient droit de cité, même parmi les scientifiques. La biologie moléculaire les a réduites au néant. Il faut s'attendre à ce qu'il en soit de même pour 1es thèses spiritualistes et leurs divers avatars « émergentistes ».
 
Jean-Pierre Changeux, L'homme neuronal, 1983, Hachette Littérature,
2004, p. 333-334.

  

 "Une approche naturaliste […] ne peut inclure la référence à de quelconques forces occultes ou à quelque mystère des origines. Comme l'enseignaient déjà Spinoza puis Auguste Comte, le scientifique doit se dégager de tout recours à la métaphysique comme de tout anthropocentrisme, et adopter le mode de pensée qui est celui des sciences expérimentales. Cela ne coûte pas cher lorsqu'on travaille sur le rayonnement laser ou la chimie des silicones. Il n'en est pas de même pour le neurobiologiste. Le mythe, traditionnel dans la culture occidentale, de l'existence d'un Esprit immatériel et immortel, qui présiderait au destin de notre vie, est encore bien ancré dans nos mentalités […] Depuis la mort du vitalisme et avec les avancées de la biologie moléculaire, le cerveau reste le lieu privilégié des conflits, souvent occultes, entre Science et Foi".
 
Jean-Pierre Changeux et Paul Ricoeur, La Nature et la Règle, Odile Jacob, 1998, p. 190.

 
 "[Il existe un trouble neurologique] appelé « anosognosie », et c'est l'un des plus étranges que l'on puisse rencontrer en neuropsychologie. Ce terme – forgé à partir des mots grecs nosos, maladie, et gnosis, « connaissance » – désigne l'incapacité du patient à se percevoir comme malade. Imaginez une personne qui a été victime d'une attaque cérébrale, et qui est entièrement paralysée du côté gauche du corps : elle est, de ce côté du corps, incapable de bouger la main et le bras, la jambe et le pied, la moitié de son visage est condamnée à l'immobilité, et elle est incapable de se tenir debout et de marcher. Et maintenant, imaginez que cette même personne oublie complètement son état, déclarant qu'elle ne souffre d'aucun problème et répondant à la question : « Comment vous sentez-vous ? » par un sincère « Très bien. » […]
 L'anosognosie se rencontre de façon systématique en association avec une lésion particulière du cerveau, et de cette région seule, chez des patients qui peuvent sembler, pour des observateurs non avertis des mystères de la neurologie, mieux lotis que les patients souffrant à la fois de paralysie de la moitié du corps et de trouble du langage. La « dénégation » de la maladie résulte donc de la perte d'une fonction cognitive spécifique, par suite de la lésion d'un système cérébral particulier, provoquée par une hémorragie cérébrale ou par d'autres maladies neurologiques.
 Les patients atteints d'anosognosie ont besoin d'être mis de façon flagrante en face de leur handicap pour qu'ils se rendent compte que quelque chose ne va pas chez eux. Lorsque je questionnais ma patiente, D. J., au sujet de sa paralysie du côté gauche, qui était complète, elle commençait toujours par me dire que ses mouvements étaient entièrement normaux, qu'ils avaient peut-être été handicapés, à un certain moment, mais qu'ils ne l'étaient plus, à présent. Lorsque je lui demandais de bouger son bras gauche, elle cherchait autour d'elle, puis, après avoir regardé son bras inerte, me demandait si je voulais réellement qu'« il bouge tout seul ». Comme je répondais « Oui, s'il vous plaît », elle prenait alors visuellement bonne note de l'immobilité totale du bras et me disait qu'il ne semblait pas beaucoup bouger tout seul ». Pour se montrer coopérative, elle proposait alors de le bouger avec sa main valide: « Je peux le bouger avec ma main droite. »
 Ces patients ne perçoivent donc pas le handicap qui les affecte. Le système sensoriel qui permettrait normalement cette perception, de façon automatique, rapide et interne, est donc, chez eux, dans l'impossibilité de fonctionner. Ce déficit est constant dans les cas sévères d'anosognosie, bien que dans les cas moins graves il puisse être masqué. Par exemple, un patient donné peut se souvenir avoir vu son bras inerte et, par déduction, admettre que quelque chose ne va pas dans cette partie de son corps. Ou bien tel autre patient peut se rappeler les innombrables déclarations, faites par ses proches ou les membres de l'équipe soignante, selon lesquelles il y a paralysie, il y a maladie, et que non, tout n'est pas normal. Se référant à cette information obtenue de source externe, l'un de nos plus intelligents patients atteint d'anosognosie, dit constamment : « J'ai eu autrefois ce problème », ou bien « J'ai été autrefois affecté du syndrome de la dénégation. » Bien entendu, il continue d'en être affecté. Cette incapacité à prendre conscience, dans l'immédiat, de l'état actuel du corps est absolument étonnante. (Malheureusement, on ne fait pas toujours cette subtile distinction entre la perception directe et la conscience indirecte que les patients peuvent avoir de leur état, quand on discute de l'anosognosie)."
 
Antonio R. Damasio, L'erreur de Descartes, 1994, tr. fr. Marcel Blanc, Poches Odile Jacob, 2000, p. 95-98.


[1] Qui vont d’un organe vers l’extérieur.
[2] Ensemble dont les éléments ont des positions relatives bien définies (indépendamment de leur forme et de leurs dimensions).
[3] Appareil permettant de détecter le produit de la désintégration de marqueurs radioactifs introduits (via la circulation sanguine)dans le cerveau. À partir de ces mesures, on peut reconstituer une image de ce qui se passe dans le cerveau.
[4] Philosophe anglais (1806-1873) qui exposa les principes d'une théorie empiriste de la connaissance.
 

Date de création : 03/04/2006 @ 19:39
Dernière modification : 25/12/2017 @ 10:57
Catégorie :
Page lue 7151 fois


Imprimer l'article Imprimer l'article

Recherche



Un peu de musique
Contact - Infos
Visites

   visiteurs

   visiteurs en ligne

^ Haut ^